Afin de vous faire découvir le blog d'une amie :
Je vous pose une devinette :
Qu'appelle t'on "L'or rouge" ????
Allez-voir la réponse sur le lien ci-contre :
et je compte sur vous pour laisser un gentil commentaire à mon amie Hélène.
BONNE JOURNEE A TOUS !
Jarlandine de naissance, de coeur, je déplore le peu de renseignements que donne "Infotourisme net" sur la commune de Château-Arnoux. Aujourd'hui où plus que jamais, nous devons jouer la carte du Tourisme, je trouve que tout le patrimoine dont nous disposons n'est pas assez mis en valeur et porté à la connaissance des personnes qui auraient envie de venir découvrir notre terroir. Il est vrai que l'histoire de notre commune est liée à notre Château, qui ne passe pas inaperçu, à notre usine, au camp d'Aviation, au lac, mais il y a tellement d'autres endroits "secrets" à découvrir. Je vous invite tous à aller voir les diaporamas dans mon album photo, colonne de gauche, et à lire tous mes messages sur le Patrimoine de Château-Arnoux.
Vous y découvrirez : le vieux village, la Jalinière, le Four à pain avec la fête du pain, le lavoir, le pigeonnier, le four à poterie, l'allée cavalière, les oratoires, les sentiers pédestres, la carrière d'Argile, la chapelle St Jean, ses églises, le champ de l'Aïgo avec ses sources....... son plan d'eau, sa bibliothèque, ses trois salles de cinéma, ses petites retenues pour la pêche (les Salettes) ..... Nous avons tout pour donner envie aux touristes de s'arrêter sur notre terre de Haute-Provence, et je ne parle pas de la lavande, des herbes de provences, de nos marchés, de nos fêtes locales en toutes saisons et nos chambres d'hôte. De notre soleil et notre ciel bleu. Nous sommes à égale distance de la mer et de la montagne. Château-Arnoux bénéficie d'un emplacement privilégié, dont nous n'avons pas encore su tirer profit.
Voilà, c'est un message que j'avais envie de faire passer ! Peut-être qu'il donnera envie aux visiteurs de mon blog, de venir découvrir tous les charmes de notre Haute-Provence.
Cinq diaporamas pour vous faire découvrir CHATEAU-ARNOUX :
Ami du Pain
Mireio en Festo
Eglise Jésus Ouvrier
Parcours Pedestre du Four au Moulin
Patrimoine de Château-Arnoux
Hier après-midi l'Escolo dis Aup organisait son Gâteau des Rois annuel à la Salle de la Mairie de FORCALQUIER. C'est avec plaisir que nous avons répondu présents à l'invitation du Président, Monsieur MARTEL, Sendi du Félibrige dans le 04. Un moment de convivialité animé par le groupe "MANTENDREN" (Groupe de chanteurs de la Vallée de l'Ubaye) qui nous a râvi avec des chants provençaux, gavots et piémontais.
Merci René, pour cet après-midi récréatif.
- A canta, rire, dansa,
L'esprit pòu pas mau pensa.
- Danso mies pansopleno que raubo novo.
- L'amour fai dansa lis ase.
- Fau dansa coume lou tambour jogo.
- Fai quau pòu.
Danso quau saup.
- Quau bèn canto et bèn danso,
Fai un mestié que pau avanço.
- Avans la danso,
Vèn la panso.
- Chambrièrro que sequis la balado,
Laisso brula la carbounado.
- Fau pas bala pu vite que noun lou tambour toco.
Quand sias en danso fau dans.
Quand sias aganta fau vira.
Merci pour cette jolie rose ! Celle qui me l'a envoyée se reconnaîtra.
Carnava ! "Carne ! vale !" : dous mot pèr n'en faire un ; dos paraulo que disien tout lou regrèt dou mounde au moumen que s'intravo dins lou tèms dou Careme : "Adiéu la car ! adiéu lou bon manja !.
Tanbèn, l'on apelavo Carementrant o Caramentran, lou paure manequin que se brulavo o se negavo la vèio dou dimècre di cèndre, jour maudi pèr touti.
Aquélo fèsto an coumença au tèms di Rouman quouro, à la fin dou mes de desèmbre, s'adouravo lou diéu pagan Saturne e que lou pople latin fasié riboto.
CANSOUN DE CARNAVA ...
Carnava, siés un librougno
Que nous fa manja d'argènt
Mai as une bravo trougno
Et toun ventre es sès parié.
As caga dins ti culoto
A doula dins ti sedas
S'aviès pas agu la fouiro
Aruié pas toumba tans bas.
Tu, t'en vas e iéu demori
Pèr manja la soupo à l'ail
Pèr manja la soupà à l'òli
Pèr manja la soupe à l'ai.
Dis-me perqué te casso
Aquéu laid Caramentran
Pèr qu'eici leissa ta plaço
Perqué pas rsta tout l'an !
Adiéu Paure, Adié paure,
Adiéu Parue Carnava ...
Are Qu'avèn tout acaba
Faren la fèsto (bis)
Ou fuman la pipo (bis)
Are qu'avèn tout acaba
Faren la fèsto dis lou prat
Fuman la pipo sèns taba ...
Dicho dou Dimars-gras :
Quna la luno veiras
Nouvello au Dimars-gras,
Forço tron entendras.l
Sur le Petit journal de "Gavoutino" N° 6 de février 1986, dont vous pouvez voir la couverture dans l'article précédent sur la Danse des Bouffets, on peut lire les lignes suivantes :
A LA COLO DE SANT JAN
Vo! Ame countempla toun cresten desbana,
Anant trauca l'azur d'un gèste vànelous,
Ti vabre desseca dou soulèu arderous,
E ti viei rouretas au mourre escabela !!!...
Au côteau de Saint Jean
Gai coteau de Saint-Jean, dominant la vallée,
Je t'aimerai toujours, ô roc étincelant,
Car, jeune, je me plus à gravir à pas lent
Le granit qui soutient ta chapelle esseulée.
Oui, j'aime à contempler ta crête dentelée,
Allant trouver l'azur d'un beau geste indolent,
Tes ravins desséchés par le soleil brûlant,
Et tes vieux chênes-verts à tête échevelée !
Mais, ce que je préfère en toi, côteau chéri,
Ce sont tes pans de murs qui servirent d'abri
A nos aîeux luttant pour leur indépendance ;
Ils surent crânement, ces preux, ô Roche-Arnoux,
Revendiquer leurs droits sans fléchir les genoux !
Gloire à nos fiers aîeux ! ... Honneur à leur vaillance.
Un Poême tiré de : "rimes d'Azur (Tome 1) - Du jardin de Font-Subrane -
de Victorin MAUREL, le 21 octobre 1927
L'Association du Patrimoine, souhaiterait voir renâitre la "Danso di Boufet", car c'est notre patrimoine culturel, c'est l'histoire de notre commune. Ce sujet a été abordé, hier au soir : 20 Janvier, lors de notre Assemblée Générale. Ce n'est pas anodin si nous avions retenu cette date, jour de la Saint-Sébastien.
Le Prieuré Saint-Pierre, construit à la fin du XIe siècle, avait une chapelle dédiée à Saint-Sébastien, premier patron de la Paroisse.
Dans le manuscrit de l'Abbé Colomb (1875), on apprend que : "la fête de Saint Sébastien, patron d'hiver de la paroisse, fut réorganisée en 1820. Lors d'une mission en 1827, une confrérie est érigée en l'honneur de ce saint. Celle-ci se consacre à veiller les malades et les défunts, à accompagner ces derniers à l'église et au cimetière pour la sépulture, recevant à cette occasion les offrandes qui lui permettent d'entretenir l'autel de Saint-Sébastien du Prieuré Saint-Pierre, leur nouveau protecteur. Cette confrérie était chargée de se procurer le pain qui devait être béni et distribué le jour de la fête, au mois de janvier".
Par la suite, le jour de cette fête, une nouvelle coutume est née, mais qui n'avait plus rien de religieux "La danse des Bouffets" La tradition voulait que dans la plus grande partie de la Provence, cette danse se fasse tous les 25 ans et cela le dernier jour de Carnaval. Mais à Château-Arnoux, elle se faisait chaque année et le 20 janvier.
La Saint-Sébastien fut donc, du temps de nos pères et de nos grands-parents, une fête des plus gaies, des plus animées, qui dépassait en réjouissance la fête d'été de la Saint-Jean.
Au mois de janvier, il y avait peu de travail dans les campagnes, et les jeunes avaient le temps de s'amuser et de faire la fête. Aussi le dimanche de la Saint-Sébastien à Château-Arnoux, on venait de tous les villages voisins, on se rencontrait, on dansait. C'était la joie.
Le lundi, ils étaient plusieurs dizaines à faire, dans les rues du pays, la "Danso di boufet".
Cette danse était suivie d'un aiöli monstre auquel participaient les Jarlandins et leurs invités.
Encore vivace entre les deux guerres, cette tradition a du mal à revivre et depuis une quarantaine d'années on a essayé à plusieurs reprises de la relancer.
En 1985, une association s'est formée "Les bouffets jarlandins" qui a repris à son compte cette renaissance des traditions ancestrales.
En 1986, nous avons retrouvé des photos de ces "bouffaïre" dansant autour de la fontaine pour la fête de la Saint Sébastien. La tradition a donc été respectée !
L'Association Gavoutino, dans sa revue N° 6, en février 1986, a consacré une page "en lengo nostro" à cette coutume dupays et nous vous proposons le texte ci-dessous
Equipe "Histoire locale" Gavoutino.
" En Prouvènco, dins abord d'endré, èro tradiciounau que touti li vint e-cinq an, lou darnié jour de Carnava, se faguèsse "li danso di boufet", pamens, à Castel-Arnous, la dansavon touti lis an, lou vint de janvié, pèr la Sant Sébastian.
Cantant li cansoun que, de segur, agradavo pas à tout lou mounde, tengu d'à ment, e de luen, pèr li chato e li femo carcagnejado, vint ome e souvènt mai, en camiso blanco e bounet de niue, lis un darrié lis autre, dansavon sus un pèd e fasien mino de tanca dins lou cuou d'aquéu de davans, un boufet que tenien dins si man.
Perquè-tout acò ? Degun lou saup plus. Pamens, semblo bèn que i ague, darrié aquéu jo d'amour et de jouinesso, une remenbranço d'antiqui fèsto pagano e païsano (mot bessoun) :
- la bouitesoun (pas de goi) s'attobo dins li danso de touti li civilisacioun, marco lou lassige de la naturo en fin de cicle annau e lou rampèu dis ome au regreiamen de la naturo ;
- lou boufet es aqui pèr douna de vanc à la naturo que dor.
Ansin, "la danso di foubet" marco l'espèr dou printèms e la fin dou patimen de la fam.
A Castel-Arnous, la fèsto finissié entour d'un aiòli espetaclous."
"Fêtes de Haute-Provence"
Evelyne DURET
L'Assemblée générale de l'Association du patrimoine s'est déroulée en présence de 80 personnes qui ont bravé le froid et la neige. Le quorum était largement atteint. Cette A.G. s'est déroulée en présence de M. Patrick MARTELLINI, Maire de la commune, de M. Guy DELAHAIE, Adjoint à la vie Associative, de deux autres adjoints, et deux conseillers municipaux, également membres de l'Association. Nous les remercions de leur présence. Les bilans moraux et financiers ont été approuvés à l'unanimité.
A la fin de l'ordre du jour, était prévu un diaporama, justement pour présenter la Danse des Bouffets et la Saint Sébastien, dont j'étais particulièrement chargée. Les personnes présentes ont beaucoup appréciées, reconnaissant sur les photos des anciens, amis ou parents, aujourd'hui disparus. Tout le monde est unanime pour remettre à l'ordre du jour cette tradition.
Nous avons les paroles, nous avons la musique, nous avons la tenue. Je remercie particulièrement Jeanine HEYRIES, qui a bien voulu me confier la chemise, le bonnet et les pantalons, que portait son défunt mari, qui faisait partie des Bouffets jarlandins. J'en ai revêtu un mannequin qui était à l'honneur à côté de l'écran où était projeté le diaporama.
C'est promis Jeanine, je t'envoie la photo et encore mieux le diaporama (Vous pouvez le voir à la date du 15 février 2010)
Ci-dessous, une vue de l'assistance :
Nous avons terminé cette A.G. avec le partage du gâteau des Rois.
A présent, nous lancons un appel aux volontaires. Nous avons déjà deux messieurs qui se sont inscrits. Dès que le groupe sera constitué. Nous lancerons certainement un atelier couture pour confectionner toutes ces chemises de nuit et ces bonnets. Merci à toutes les personnes qui m'ont prêté leur photos. A trés bientôt.
comme annoncé plus haut, les paroles de cette chanson ne sont pas du goût de tout le monde !
Ci-dessous l'article ce presse paru dans la Provence Samedi 23 Janvier 2009 :
Voici une petite description pour ceux qui ne connaissent pas:
On exécute cette danse le mercredi des cendres. Les «Boufetaire» faisaient partie du cortège de «Caramentran». Des jeunes gens vêtus de chemises blanches de femmes, des rubans aux épaules, des grelots aux pieds, un soufflet à la main, des joues enfarinées, le front signé de cendres, font une marche à «pèd cauquet» (en sautant d’un pied sur l’autre). Pendant la danse, on égrène des couplets grivois. Les danseurs soufflent au postérieur de leurs camarades, tout en évoluant sur deux files, en cercle, en spirales, avec des demi-tours brusques pour changer de sens et de partenaires. Le soufflet est garni de suie ou de farine et servait aussi à écarter les badauds.
On y trouve un symbole lunaire : la spirale. Le pas boîté, ainsi que la ronde à renversements caractérisent la civilisation paysanne, car ils soulignent la faiblesse de la nature en début de cycle.
Les sauts en cadence sont des appels pressant aux forces de la végétation, le soufflet insuffle ces forces à la nature endormie. Cette danse se retrouve aussi dans plusieurs régions de France : Pyrenées, Jura, etc.
C'est une fête traditionnelle de Provence On la fêtera le 21/02/09 à St Jeannet !!!
A Château-Arnoux, l'Association des Bouffets jarlandins a existé pendant plusieurs années puis s'est éteinte, L'Association du Patrimoine de Château-Arnoux souhaiterait voir renaître cette tradition.
Savez-vous ce qu'est "L'arbre de Mai" ??
En avez-vous déjà vu un ?
Eh bien, moi, je vous avouerais que je n'en avais jamais vu, jusqu'au jour, où, avec le Groupe folklorique nous sommes allés faire une première animation dans un petit village du vaucluse, à Cucuron, et par la suite nous y sommes retournés pour d'autres manifestations et avons pu mieux découvrir ce splendide village, entr'autre : le vieux moulin à huile "a sang" dans une grotte.
Cucuron ou "cucuroun" en provençal, 1814 habitants : les cucuronnais, fait parti du Parc Naturel Régional du Luberon. C'est un village à vocation agricole, dont les exploitations produisent les vins des "Côtes du Luberon".
Mais, revenons en à l'Arbre de Mai.
Ce tronc d'arbre, immense en hauteur, (jusq'au faîte de l'Eglise) à côté de l'entrée, interpelle pour les personnes néophites. Depuis je me suis renseignée.
Eglise Notre Dame de Beaulieu et l'arbre de "Mai".
Ci-dessous, à l'intérieur de l'église, la chapelle des Fonts Baptismaux :
Durant la terrible épidémie de peste de 1720 les habitants de Cucuron auraient invoqué Sainte-Tulle, patronne du village, et fait le voeu, lors d'une procession à l'ermitage de Notre Dame de Beauvoir, de lui offrir l'arbre de mai, si elle arrêtait le fléau. Celui-ci ayant épargné le village, les garçons les plus robustes du pays allèrent, en signe de reconnaissance, arracher un vigoureux peuplier d'une île de la Durance.
Dans son Histoire de Cucuron, J-B Castel relate :
"...La tradition veut que le fléau ait cessé aussitôt après la procession solennelle que le clergé et la population tout entière, consuls en tête, pieds nus et tête couverte de cendre, firent à l'ermitage, en y transportant en grande pompe et flambeaux allumés la châsse et les reliques de Sainte Tulle". Et, à l'issue de cette éclatante manifestation, "l'autorité principale s'engagea au nom de tous les habitants et par un voeu perpétuel, en témoignage de reconnaissance, de refaire chaque année ce pèlerinage processionnel et de planter un "Mai", devant l'église, la veille de la fête de la Sainte patronne du Pays".
Célébrée presque sans interruption depuis 1721, la plantation de l'arbre de mai est la fête la plus originale et la plus typiquement cucuronnaise. C'est une grande fête populaire à la fois païenne (culte du printemps) et chrétienne (en l'honneur de Sainte Tulle, patronne de Cucuron, qui sauva la cité de la peste en 1720). En plus de deux siècles, la célébration n'a connu que quelques changements. Tous les 21 mai, pour la Sainte Tulle, à Cucuron, ce petit village du Lubéron, on voit des jeunes gens aller couper dans les environs le peuplier le plus haut possible. Le samedi suivant, l'arbre est ensuite transporté au village, selon toujours le même rite : sur le "Mai" est junché un jeune garçon, assis dessus à califourchon "l'Enseigne", vêtu d'un costume du XVIIIe siècle, en souvenir de l'enseigne de l'abbé de la Jeunesse des confréries de l'époque. Des hommes hissent l'arbre sur leurs épaules et le portent jusqu'à l'église. Leur marche est rythmée par le tambour qui scande la phrase :
"Que te pese, que te maque : se te peso, porto lou"
Qu'il te pèse, qu'il te marque : s'il te pèse, porte-le"
Arrivés devant l'église, les porteurs déposent le "Mai" devant le porche, le curé bénit l'arbre qui est ensuite dressé le long de la façade (il y restera jusqu'au 15 août) La joie est totale si le "mai" dépasse le clocher de l'église (24 m) pour qu'il soit vu de toutes les fermes alentour. Les chants traditionnels à Sainte Tulle sont alors entonnés et une cérémonie religieuse conclut la fête. Jusqu'à une époque récente, les femmes n'étaient pas admises à la plantation du "Mai" donnant lieu à un rassemblement strictement masculin ... et bien arrosé. la tradition dit aussi que, bien qu'exclues naguère de la cérémonie de plantation du "Mai" les jeunes filles cherchant un mari ne manquaient pas de nouer un ruban autour de l'arbre.
La fête de l'Arbre de mai fait partie des fêtes de Printemps en Provence. Vous pouvez la retrouver dans "les Fêtes provençales" de chez AUBANEL
Aperçu du village :
J'ai appris que Varages dans le Var avait aussi son arbre de "Mai". Là, l'arbre de mai est coupé dans la nuit du 30 avril au 1er mai en un lieu secret et porté à dos d'homme jusqu'à la place de l'église où il est érigé. Il reste alors en place un mois et à l'occasion de la fête de Saint Photin (premier dimanche de juin), l'arbre est à nouveau porté, jusqu'à la chapelle San-Foutin qui domine le village, cette ascension si unique est partagée par les nombreux porteurs désireux de faire honneur au saint patron ainsi qu'aux couleurs du village. À l'occasion de la Saint-Jean, l'arbre est alors débité et dressé en bucher pour le traditionnel feu, ceci précédé de l'offerte de la pomme.
LE VIEUX MOULIN DE CUCURON :
Il faut vraiment savoir où il se trouve, dans la rue qui monte à l'église ci-dessus, du côté gauche, un monsieur sur le pas de la porte d'une petite boutique. Quelques pièces d'antiquité dans la petite vitrine avec des tableaux (car il sert aujourdh'ui de galerie de peinture) On vous invite à entrer. La visite est libre et gratuite. Surprise une cour intérieure à ciel ouvert, au milieu de murs en ruine, ci-dessous :
On traverse ce passage et à l'intérieur d'une grotte qui doit se trouver sous les remparts du village :
Un Moulin à huile trés, trés ancien. Un moulin à sang (cheval, mulet, âne) pour faire tourner les meules.
Cucuron est un trés beau village avec de nombreux autres lieux à visiter. Je vous invite à le découvrir :
http://cucuron-luberon.com
Pique-nique au bord de l'Etang de La Bonde, à proximité du Château d'Ansouis, de Villelaure, de Cucuron :
Photo souvenir prise à CUCURON, c'était le 18 juin 2001
Si vous voulez en savoir un peu plus et découvrir Cucuron .. Je rajoute ce post aujourd'hui : 09/09/2023. Je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous :
https://luberon.fr/communes/cucuron
Voici deux pièces d'origine, en trés bon état, du Musée du costume de Grasse.
Une Robe taille haute - Epoque DIRECTOIRE en mousseline brodée
Ci-dessous, une tenue à la française "à la sauce provençale".
Je vous rappelle mon message du 7 janvier. Allez faire un petit tour sur le site de "FEMMES 1900". Il faut encourager la conservatrice de ce musée qui se démène pour récolter les fonds qui lui manquent. Avez-vous entendu parler de la revue "Le Moniteur des Demoiselles". Je vous présente ci-dessous, une gravure de 1853 :
Il s'agit bien sûr de la mode de Paris et de la Haute bourgeoisie.
Il est intéressant de comparer ces gravures avec le livre d'Eliane Michel : "Le vêtement en Haute-Provence porté entre 1830 et 1920".
Ces robes "précieuses" n'ont rien à voir avec les jupes de cotonnades à plis canon et les tabliers portés par les Femmes de chez nous à la même époque.
Avec ces gravures on se rend compte que les différences entre les classes sociales étaient beaucoup plus marquées que maintenant.
Qu'en pensez-vous ? Vous pouvez me donner vos impressions :
1ère réponse :
Merci à GARIBONDY pour son commentaire, effectivement nous retrouvons des éléments dans notre costume, les manches bouffantes et les tailles hautes : "Les femmes provençales ont toujours su accomoder mode et caractère régional à leur costume."
Garibondy m'a envoyé les photos de deux pièces d'origine du Musée du Costume de Grasse. Vous pouvez les découvrir dans l'article ci-dessus. (costume provençal féminin).
Le temps des crèches N'est pas fini encore. Je vous Présente la crèche de mon ami Daniel Qui est Particulière et ne manque pas d'Intérêt. Vous remarquerez le fond en écorce de liège pour Représenter les rochers et sur Éperon fils, La Chapelle St Jean qui domine le village de Château-Arnoux A ETE refaite à l'Identique. A Côté de La Chapelle sur les hauteurs du village, il ya vait un moulin aujourd'hui détruit Mais qui a Été reproduit ci-dessus. Reconnaissez-chapelle Notre-vous? Et le sentier Qui descendent vers le village?
Idem pour la fontaine Qui est sur la place du village et de l'Eau qui coule!.
CI Moulin Le-dessous est en marche. Il tourne avec un petit moteur ...
Deux santons nouveau cette année: Un couple de Bretons !!!
La Dernière réalisation: un pigeonnier avec les boumians Qui surveillent Leur feu de bois.
La Nativité,
La place
avec petit pont fils, est-ce Celui de la Jalinière??
Et à côté, le sapin
A quoi peut s'attendre une femme de chasseur ?????
A trouver, un sanglier pendu à une branche du cerisier
dans son jardin..
Si si, :
Comme dans d'autres régions de France, la chasse, chez nous en Provence, est une tradition.
Les chasseurs apprécieront la bête.
Un sanglier de .... quelques kilos
De quoi remplir le congélateur, et faire mijoter de bonnes daubes.
Je sais que certaines personnes qui viennent sur mon Blog n'apprécient pas la chasse, mais moi je dirais : heureusement que les chasseurs sont là, pour moi ce sont les meilleurs écologistes et les meilleurs défenseurs de la faune. Je sais qu'ils accomplissent un travail énorme. Le sanglier est "la bête noire " des agriculteurs. et, pour ma part, je préfère avoir un sanglier pendu à mon arbre qu'un sanglier qui soit venu dévaster et saccager mon jardin.
La bête noire abonde en France et cause dans les cultures des dégâts qui chaque année coûtent aux chasseurs une facture de plus en plus élevée. Il est donc impotant de fixer ces animaux par un agrainage régulier en des endroits bien arrêtés. Et il s'avère parfois neccessaire de faire des battues administratives. Il vient d'y en avoir deux chez nous ces jours derniers.
Je ne m'étendrais pas plus en avant sur ce sujet, n'étant pas moi-même "chasseur" mas simplement "femme de chasseur" et je viens vous dire comment je prépare ce sanglier, car une personne me l'a demandé.
RECETTE DE MA DAUBE DE SANGLIER :
Donc pour moi, quand je parle sanglier : il s'agit de la viande que j'ai dans mon congélateur.
I. Je la sors au moins deux jours avant la date prévue de mon repas.
II. Dès qu'elle est décongelée, la veillle au matin, je la découpe en petits morceaux que je dépose dans une grosse cocotte en fonte (de grand-mère) Je ne parle pas là de cocotte minute. Je découpe un oignon en lamelles, un gousse d'ail, du thym, du laurier et du romarin de mon jardin. Un carotte coupée en rondelles. Je recouvre toute la viande de vin rouge 12° (du vin de la Blaque ou de Pierrevert) Nous avons de trés bons vins chez nous en Provence. Je laisse mariner toute la journée et toute la nuit.
III Le matin du jour J de mon repas, de bonne heure :
J'égoutte ma viande, je la mets dans une autre cocotte, toujours en fonte, avec de l'huile, je la fais revenir en ajoutant sel et poivre et en remuant. Je surveille qu'elle ne s'attrappe pas pendant quelques bonnes minutes. Ensuite, Je fais chauffer ma marinade et la verse sur ma viande. Je réduis mon feu au minimum et je laisse cuire à feu doux pendant deux bonnes heures. Je me rappelle que ma grand-mère laissait la cocotte sur le coin du poêle et allait donner à ses bêtes, chercher son bois, et ne comptait pas le temps de cuisson. Elle laissait mijoter.
Avant de servir, Je retire tous "mes arbres" (comme dit mon mari) : thym, laurier, romarin.
Dans un bol, je mets une bonne cuillère à soupe de farine que je délie avec une louche du jus de ma cocotte que je bas au fur et à mesure (éviter de faire des grumeaux) et je vide ce contenu, en remuant, dans ma marmitte, (comme pour un civet de lièvre),
Au bout de 5 minutes, j'arrête mon feu et je sers mon sanglier bien fumant dans sa cocotte en fonte.
Plusieurs accompagnements possibles au choix de chacun, des pommes de terre en robes de chambre, des pâtes, ou de la polenta (semoule de maïs) qui se marie trés bien avec.
J'ai fait ma daube de sanglier pendant les fêtes et j'ai régalé toute ma tablée et plus particulièrement tous mes hommes. (dixit : mari, beau-frère et gendre : ma viande fondait dans la bouche, elle était bien cuite et parfumée).
Voilà, ma recette de "sanglier". Ce n'est rien à préparer, il suffit de laisser mijoter. Pendant ce temps on peut préparer tranquillement sa table où mettre une patisserie au four. A vous ! Le Hic, il faut avoir le sanglier .....!!
Cet après-midi j'ai classé quelques photos dans mon ordi.
Celles-ci datent de 2004.
Que le temps passe vite !
Eh oui, pour ceux qui ne le savent pas. J'ai douze ans de danses folkloriques à mon actif. !!!!!
Avec mon mari, nous avons arrêté la danse et le groupe lors de l'A.G.en février 2009.
Et que fait-on quand il neige ???? du scrapbooking.
La Semaine dernière j'ai suivi une troisième séance où j'ai appris à utiliser la craie et à présent j'utilise aussi les tampons, (comme ci-dessous, en haut à droite). et depuis j'ai réalisé quelques pages que je vous présente :
Que pensez-vous de la page ci-dessous ???
C'est une première. Je la trouve sympas.
C'est celle qui m'a demandée le plus de travail.
Ancienne Ecole
Bussière Madeleine
23300 LA SOUTERRAINE
Nota: Malgré toute notre vigileance apportée au respect des droits d'auteur, veuillez vous signaler si toutefois vous vous trouviez détenteur de droits sur une gravure.
L'encadrement ci-dessous est donné à titre d'exemple
Toutes nos gravures sont livrées non encadrées
Allez voir également le Blog de Léa avec ses chapeaux. Une merveille.
N'oubliez pas de me laisser vos commentaires
pour me dire ce que vous en pensez ....
Nous venons de fêter l'Epiphanie. Le moment est venu de partager la galette et de tirer les Rois :
Les Rois Mages sont-il arrivés dans votre crèche ?
Moi, j' ai aperçu au détour du chemin la caravane des Rois Mages, bien vivants !!!!
Les avez-vous vu passer ????
Le 6 janvier, les Rois mages ne sont pas loin : Balthazar, Melchior et Gaspard. Deux blancs et un noir, selon les couleurs traditionnelles de santons qui les représentent.. Ils s'ymbolisaient jadis les trois continents : l'Europe, l'Asie, l'Afrique, mais au XVe siècle, c'est Balthazar qui incarnait le continent noir, avant que Gaspard ne devînt l'Abyssin. Il fallut que les seigneurs des Baux se découvrissent en lui, Bautezar, l'ancêtre glorieux, le cepoun de la famille, pour qu'on décidât qu'il ne pouvait être qu'immaculé ... Les rois mages sont vêtus d'ornements somptueux et exotiques : la Provence, porte de l'Orient, du moins en sa région marseillaise, rêve soudain de palmiers et d'oasis et apprend de nouvelles épices et de nouveaux parfums, l'encens et la myrrhe en particulier. Ils excitent surtout l'imagination des petits. Tous , la veille de l'Epiphanie, partent, après avoir reçu le consentement des parents, au-devant des rois. C'est la fameuse "courso di Rèi", célébrée par Mistral dans ses "Mémoires".
/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F5%2F0%2F507829.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F87%2F28%2F592904%2F122590169_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F42%2F55%2F592904%2F120992607_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F06%2F78%2F592904%2F119259466_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F30%2F42%2F592904%2F117298610_o.jpg)
/https%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F17%2F46%2F592904%2F116800778_o.jpg)
